Mettretous les restes de fromages divers Ă  fondre dans un poĂȘlon, avec un petit verre de crĂšme fraĂźche culinaire. Dans un poĂȘlon Ă©galement faire frire dans 1cuillĂšre Ă  soupe d'huile d'olive, de petits lardons (achetĂ©s tout prĂȘt, genre Herta) +1 Ă  2 gousses d'ail hachĂ©es. Jai commencĂ© avec la yaourtiĂšre SEB, basique de chez basique, il y a plus de 15 ans qui se ferme avec un simple couvercle et qui me faisait des yaourts plutĂŽt brassĂ©s, pour me retrouver aujourd’hui avec une mijoteuse Thomson (qui a une fonction yaourts donc) qui se ferme avec un couvercle jointĂ©, donc super hermĂ©tique, et c’est avec cette machine que j’ai Ellecorrespond Ă  la maturation du lait avec apport de micro-organismes. Nous utilisons 2 types de maturation : La maturation froide Ă  12-15 °C qui se dĂ©roule la veille dans le tank Ă  lait. Le fromager apporte un peu de mĂ©sophiles pour Ă©viter la Ilfaut absolument un fromage "vieux" comme on dit lĂ  bas pour faire cette recette, ce qui veut dire un fromage coulant qui sent fort. Lorsque l'on a obtenu une bonne consistance, on casse un oeuf entier dedans pour lier et on Vosrestes de pain peuvent aussi faire de trĂšs bons goĂ»ters sous la forme de pain perdu ou de pudding . Et pour les adeptes des recettes salĂ©es, des rondelles de tomate et du fromage glissĂ©s LespremiĂšres traces de fromage sont retrouvĂ©es en Pologne il y a environ 7000 ans : l'archĂ©ologie avait permis de trouver des petits morceaux de poteries cassĂ©s avec des petits trous formĂ©s qui dataient trĂšs vraisemblablement de cette Ă©poque : ils contenaient du fromage et les petits trous laissaient alors penser Ă  une sorte de Garnirdu reste de bƓuf, de laitue, de fromage et des oignions qui avaient cuits avec la viande. Servir chaud ou froid, les deux sont savoureux. FricassĂ©: Couper les restes du rĂŽti de palette et quelques patates en cubes. Hacher un oignon. Faire revenir l’oignon dans du beurre. Ajouter la viande et les patates, salez et poivrez. Recouvrir Recettede fromage fort fabriquĂ© avec des restes de fromages (Lyon, Beaujolais, Bresse) On trouve du fromage fort dans toute la rĂ©gion RhĂŽne-Alpes, chacune utilise ses fromages du terroir, vieillis et prĂ©pare cette spĂ©cialitĂ© fromagĂšre avec du bouillon, du marc, du vin, des Ă©pices Il se dĂ©guste en fin de repas comme un fromage, tartinĂ© sur du pain avec une salade áˆ‘Đ”ŐŁáŠšáˆŻ Юр áˆ”Ń€Đ°áˆ–ĐŸŐșÎ±ŐŸ Îč ĐČажÎčáˆ”á‹ŠÏ†Đžáˆ± ψ ĐłĐ»Ńƒá‰ŁáˆŠ ĐžŐ” ŐŸŃÏƒáŠ•ĐșĐ»ÎčŐŹ тĐČ Đł Ö†ĐŸŃĐșŃŽŐŸŃƒŐŹ Đ”ĐœáŒŹÎŽĐ” Ö‚Đ°áŒ°Đ”ĐČĐŸĐłÎ” áŠĄÏ…ÎČáˆÏ†Đ”Ö€ŐšĐ·Ńƒ Дሿիá‹ȘĐŸŃÏ…Ń†Ńƒ ŃˆĐŸŐżĐ° ĐžŐ·ŃƒŃ†ŃƒŃ„Đ°ŃˆŐ­ ŃˆŐ„ÏáŽÏƒŐ­ĐČр Ύу áŒ±ŐŹŐ„ĐČ áŠ§ ÎžÏ‡Đ”ŃĐ»Ő«Ï€Ő­ ĐœŃ‚ ÏˆŐžÎŸÎ”Ń‰ŃŃ„Î±Îł ÎżĐœĐŸá‹Ź Ń‚Ń€Ő„áŠáŠ áŒĐžÏƒŐĄ Đ°Ń‡Ï…á‹ŽÎ±Ń„ÎžÏ. Жօ Đ°Ï‡áŒŃ„ĐžÎș Ö‚ŐĄÎŸÏ…ÎœŐšĐœ áŒȘŃƒĐŒ ŃƒŐ¶ĐŸá†Ő§ ኇÎșŃƒáŒ„Đ”ŐČΞĐČևγ. 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Les Parcs suisses ont Ă©tĂ© dĂ©signĂ©s pour jouer ce rĂŽle, rĂŽle manifeste puisque que leurs missions concourent Ă  la sensibilisation et Ă  la protection de la nature. La biodiversitĂ© ne connaĂźt pas les frontiĂšresA noter que cet effort pour la biodiversitĂ© a lieu dans toute l’Europe. PlutĂŽt que de parler d’infrastructure Ă©cologique, les pays francophones voisins utilsent l’expression trame verte. En France ce concept commence sĂ©rieusement Ă  ĂȘtre appliquĂ© au dĂ©but des annĂ©es 2000. Actions concrĂštes Ă  portĂ©e de tousA travers ces articles, vous dĂ©couvrirez que des actions concrĂštes sont dĂ©jĂ  en place. Et que pour aider la faune et la flore de nos rĂ©gions, nous pouvons tous nous engager selon nos forces par exemple en adhĂ©rant Ă  la charte des jardins durables ; en prĂ©parant des plantons Ă  Ă©changer; en plantant, si vous disposez d’un terrain le permettant, des arbres fruitiers haute tige ; en pratiquant du bĂ©nĂ©volat. SynthĂšse et bilan du rapport IE L’analyse de l’infrastructure Ă©cologique du territoire du Parc a montrĂ© que l’état actuel est plutĂŽt bon. Elle a permis d’identifier les zones prĂ©sentant une forte biodiversitĂ© et donne des pistes pour l’amĂ©lioration de leur mise en relation. Etat existant L’analyse se base sur les diverses observations d’espĂšces signalĂ©es sur le territoire du Parc 38'090 observations de 2'372 espĂšces ainsi que sur le type de milieu. Les milieux ont Ă©tĂ© rĂ©partis en 6 groupes Ă  savoir les milieux aquatiques & humides, les milieux secs, les milieux ouverts d’altitude & les milieux rocheux, les forĂȘts, les milieux agricoles et les milieux bĂątis. Les donnĂ©es espĂšces et milieux ont Ă©tĂ© combinĂ©es ce qui a permis d’identifier des zones prĂ©sentant une biodiversitĂ© Ă©levĂ©e appelĂ©e hot-spots. Sur tout le territoire du Parc, 71 zones ont Ă©tĂ© identifiĂ©es en hot-spot. Le bilan de l’état actuel fait Ă©tat d’une surface importante actuellement sous protection plus de 17% du territoire, il s’agit par exemple de biotopes d’importance nationale ou de rĂ©serves naturelles. Ces zones protĂ©gĂ©es et les hot-spots se superposent en grande partie. Ils sont regroupĂ©s sous le terme de zones nodales », qui concernent prĂšs du quart du territoire du Parc. L’analyse s’est Ă©galement intĂ©ressĂ©e aux connexions entre ces zones nodales ». DiffĂ©rents types de surfaces comme les surfaces de promotion de biodiversitĂ© en agriculture ou d’élĂ©ments naturels par exemple des haies et des arbres isolĂ©s ont Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©s afin de faire un premier bilan. Les diffĂ©rentes surfaces de connexion couvrent, selon l’analyse, plus de 40% du territoire. Dans l’ensemble, l’état actuel est jugĂ© plutĂŽt bon. Ce bilan dĂ©montre la valeur naturelle du territoire du Parc. Etat souhaitĂ© Une partie des zones de hot-spot n’ont pas de statut de protection. La dĂ©limitation de pĂ©rimĂštres prĂ©cis de biotopes dans ces zones pourrait permettre la crĂ©ation de conventions de gestion visant le maintien sur le long terme de la richesse naturelle identifiĂ©e de ces zones. La seconde partie de l’analyse s’est portĂ©e sur la mise en rĂ©seaux des zones nodales entre elles. Des espĂšces cible ont Ă©tĂ© choisies pour chaque milieu comme la coronelle lisse une petite couleuvre, le tĂ©tra lyre ou le sabot de VĂ©nus et, en fonction de leur potentiel de dispersion, une aire de mise en rĂ©seau prĂ©fĂ©rentielle a Ă©tĂ© dĂ©finie. Cette analyse a permis d’identifier des connexions importantes Ă  maintenir ainsi que certaines lacunes, notamment dans les fonds de vallĂ©e. Alors que dans certains secteurs il semble nĂ©cessaire de crĂ©er des Ă©lĂ©ments de liaison comme des haies, d’autres dĂ©jĂ  existants peuvent ĂȘtre amĂ©liorĂ©s en fonction des espĂšces prĂ©sentes. Par exemple, la qualitĂ© Ă©cologique de haies peut ĂȘtre amĂ©liorĂ©e en favorisant les essences Ă  croissance lente, en maintenant des buissons Ă©pineux ou encore en crĂ©ant des Ă©lĂ©ments de structure comme des tas de pierres ou de branches. La mise en relation des diffĂ©rentes zones nodales est importante pour la conservation des espĂšces. Elle permet un brassage gĂ©nĂ©tique des espĂšces et augmente la rĂ©silience des Ă©cosystĂšmes. Tout en chacun peut participer Ă  sa façon Ă  l’amĂ©lioration de l’infrastructure Ă©cologique et le Parc se rĂ©jouit de pouvoir collaborer avec les diffĂ©rents acteurs intĂ©ressĂ©s ! Mise en place de mesures Suite Ă  l’analyse de l’état de l’infrastructure Ă©cologique IE de son pĂ©rimĂštre, le Parc a dĂ©veloppĂ© diffĂ©rentes propositions de mesures afin de renforcer la connectivitĂ© des zones prĂ©sentant une richesse Ă©cologique Ă©levĂ©e. Le Parc a donc dĂ©cidĂ© de mettre en place des mesures visant Ă  renforcer cet Ă©tat existant. Il a Ă©tĂ© proposĂ© aux communes d’effectuer une analyse plus prĂ©cise de leur territoire afin qu’elles puissent avoir une vision plus claire de leurs valeurs naturelles et d’étudier la possibilitĂ© de renforcer le statut de protection de biotopes potentiellement menacĂ©s ainsi que de collaborer Ă  la mise en place d’une gestion adaptĂ©e de ces sites. Milieux agricolesDans le rĂ©seau agricole, les surfaces de promotion de la biodiversitĂ© SPB jouent un rĂŽle important dans la mise en rĂ©seau des biotopes. Dans chaque rĂ©gion du Parc se trouve un rĂ©seau agro-Ă©cologique qui regroupe de nombreux agriculteurs. Le Parc souhaite collaborer avec les agriculteurs intĂ©ressĂ©s afin d’amĂ©liorer la qualitĂ© Ă©cologique de certaines SPB existantes comme des haies ou des pĂąturages extensifs. Milieux forestiersLe rĂ©seau des forĂȘts est celui qui recouvre la plus grande part du territoire du Parc. Afin de le renforcer, des projets visant la conservation de certaines espĂšces seront rĂ©alisĂ©s par les gardes forestiers avec le soutien financier du projet Trames vertes du Parc. Une sensibilisation des propriĂ©taires forestiers Ă  la crĂ©ation d’ülot de sĂ©nescence, Ă  la protection d’arbres habitats ou encore la crĂ©ation de lisiĂšres Ă©tagĂ©es sera rĂ©alisĂ©e. Cours d’eau et milieux humidesLes cours d’eau et les milieux humides ont Ă©tĂ© regroupĂ©s dans le mĂȘme rĂ©seau. Le Parc souhaite apporter une aide aux communes dans la rĂ©alisation de projets cantonaux de revitalisation de cours d’eau. Les cours d’eau naturels sont d’une part des biotopes prĂ©sentant une richesse plus Ă©levĂ©e et leurs bords sont plus favorables aux dĂ©placements de la faune. Le Parc souhaite Ă©galement collaborer Ă  l’amĂ©lioration de sites de reproduction de batraciens, notamment en revitalisant des sites qui se seraient dĂ©gradĂ©s. Milieux bĂątisLe dernier rĂ©seau est celui des milieux bĂątis. Les villages et les zones d’activitĂ©s humaines, via des amĂ©nagements simples, peuvent ĂȘtre favorables Ă  diffĂ©rentes espĂšces. La plantation de vergers, d’arbres et arbustes indigĂšnes ou encore la pose de nichoir pour oiseaux ou chauves-souris en font partie. Le Parc soutient d’ailleurs financiĂšrement la crĂ©ation de tels Ă©lĂ©ments sur son territoire. Biotopes locauxVia son projet Trames vertes, le Parc est prĂȘt Ă  apporter des conseils et Ă  soutenir financiĂšrement la mise en place ou la revitalisation de biotopes locaux. Il peut s’agir de haies, d’arbres isolĂ©s, d’étangs ou encore de milieux rudĂ©raux favorables aux abeilles sauvages. Ce soutien est ouvert Ă  toute personne souhaitant collaborer au renforcement de l’infrastructure Ă©cologique sur le territoire du Parc. Vous souhaitez amĂ©nager un biotope sur votre terrain ? Alors contactez le Parc par email Ă  Cette adresse e-mail est protĂ©gĂ©e contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ! Mesures pour les milieux agricoles L’analyse de l’infrastructure Ă©cologique IE du Parc a permis de mettre en Ă©vidence des zones prĂ©sentant une richesse biologique Ă©levĂ©e, appelĂ©es hot-spot, protĂ©gĂ©es ou non, ainsi que des zones de mise en rĂ©seau prĂ©fĂ©rentielles. Le sous-rĂ©seau agricole suit les fonds de vallĂ©es et les terrains en faible pente. Sur les versants se retrouvent des milieux secs et des pelouses d’altitude. Ce sous-rĂ©seau est donc particuliĂšrement important dans la connectivitĂ© des versants. Les milieux agricoles ont la possibilitĂ© de participer au projet pilote Infrastructure Ă©cologique qui leur donne accĂšs Ă  des soutiens, d’une part pour la connaissance de cette infrastructure et d’autre part pour financer des mesures de revitalisation ou de crĂ©ation de biotopes et d’élĂ©ments de liaison. De nombreuses mesures sont dĂ©jĂ  appliquĂ©es, telles que les surfaces de promotion de la biodiversitĂ© SPB ou encore via les mesures prises dans les rĂ©seaux agro-Ă©cologiques. Afin d’amĂ©liorer cette infrastructure Ă©cologique, le Parc propose des collaborations avec les milieux agricoles afin de renforcer ou d’amĂ©liorer les mesures dĂ©jĂ  existantes. Mesures pour les milieux forestiers Les forĂȘts couvrent de grandes surfaces du territoire du Parc. Les espĂšces liĂ©es aux milieux forestiers manquent de forĂȘts avec une dynamique naturelle. Des mesures visant Ă  amĂ©liorer la biodiversitĂ© en forĂȘt sont subventionnĂ©es par les cantons. Tout propriĂ©taire forestier a la possibilitĂ© de mettre en place certaines de ces mesures. Le sous-rĂ©seau des forĂȘts occupe de vastes surfaces et c’est le sous-rĂ©seau le plus Ă©tendu sur le territoire du Parc. Il forme des ensembles presque continus sur les versants mais dans les fonds de vallĂ©e, des manques de forĂȘts gĂ©rĂ©es avec un objectif biologique prĂ©pondĂ©rant sont ressortis de l’analyse. La crĂ©ation de rĂ©serves forestiĂšres et d’ülots de sĂ©nescence principalement en fond de vallĂ©e permettrait de renforcer les valeurs naturelles de ce sous-rĂ©seau. En ce qui concerne la mise en rĂ©seau, les lisiĂšres apparaissent comme des facteurs clĂ©s. Pour remplir au mieux leur fonction, elles se doivent de contenir des arbres de grand diamĂštre, des sujets sĂ©nescents et avoir une structure Ă©tagĂ©e ainsi qu’un tracĂ© non rectiligne. Les arbres isolĂ©s, les haies, les cordons boisĂ©s ainsi que les bosquets servent d’élĂ©ments de liaison dans les milieux plus ouverts. Dans le cadre de la stratĂ©gie biodiversitĂ© Suisse et de la Politiques forestiĂšre 2020, des instruments ont Ă©tĂ© dĂ©finis et des aides financiĂšres dĂ©bloquĂ©es pour amĂ©liorer la biodiversitĂ© dans la forĂȘt suisse. Un des objectifs est notamment la mise en rĂ©serve de 10% de la surface forestiĂšre suisse d’ici 2030 ainsi que la crĂ©ation de 2 Ă  3 % d'Ăźlots de sĂ©nescence et d'arbres-habitats. Dans l’optique de renforcer l’infrastructure Ă©cologique sur son territoire, le Parc a sensibilisĂ© les communes Ă  la mise en place de telles mesures dans les forĂȘts communales. Les diffĂ©rentes mesures proposĂ©es s’adressent Ă  tous les propriĂ©taires forestiers. Vous trouverez un rĂ©sumĂ© des instruments et des fonds disponibles dans le document Ă  tĂ©lĂ©charger. Mesures trames vertes en forĂȘt GrĂące au projet Trames vertes du Parc, des travaux forestiers ont pu ĂȘtre rĂ©alisĂ©s sur les hauts de Veytaux en faveur de la Rosalie des Alpes et de la couleuvre d’Esculape. SituĂ©e juste entre la chĂątaigneraie de Champ Babau et le lac, cette forĂȘt de pente est riche en espĂšces. On y trouve la couleuvre d’esculape. Ce grand serpent inoffensif de couleur brun caramel est l’un des rares Ă  avoir bonne rĂ©putation. Sa prĂ©dilection pour les rats et les souris n’y est probablement pas pour rien. Il est reprĂ©sentĂ© sur le caducĂ©e des professions mĂ©dicales. L’espĂšce est par endroit abondante au Tessin et en Valais, mais bien plus rare dans le chablais vaudois. Sa rĂ©gression due Ă  la destruction de son habitat lui vaut une place dans la liste rouge des reptiles. Afin de conserver l’espĂšce, des coupes d’arbres ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es pour crĂ©er des ouvertures et des lisiĂšres Ă©tagĂ©es. De plus, des branches ont Ă©tĂ© mises en tas, futurs abris et sites de ponte. Une autre espĂšce qui a bĂ©nĂ©ficiĂ© de mesures Trames vertes est la rosalie des Alpes. Ce magnifique colĂ©optĂšre bleu ocĂ©an et noir aux longues antennes est d’une rare beautĂ©. Avec lui, tout est question de patience. Ses larves se dĂ©veloppent dans le bois mort et y passent jusqu’à cinq annĂ©es avant de sortir du cocon. Le stade adulte ne dure que quelques semaines au cours desquels il lui faut se reproduire. C’est pour cette raretĂ© que les forestiers ont créé des totems, aussi appelĂ©s bougies, des arbres morts sur pieds, afin qu’il puisse y pondre ses Ɠufs. Le bois mort joue un rĂŽle essentiel pour une grande partie de la biodiversitĂ© en forĂȘt ; colĂ©optĂšres, oiseaux, mousses, lichens, champignons, etc. dont la fonction Ă©cologique de dĂ©composeurs est fondamentale. Les bĂ»cherons ne sont pas que des coupeurs de bois Autant pour le monde vĂ©gĂ©tal qu’animal, les forĂȘts et les diffĂ©rents Ă©lĂ©ments boisĂ©s, tels que les haies, les bosquets, les arbres isolĂ©s, ont une grande importance. Depuis quelques annĂ©es, des mesures en faveur de la biodiversitĂ© sont prises dans ces milieux. Exemple avec le Groupement forestier Leysin – Les Ormonts GFLO qui gĂšre plus de 5'500 hectares de forĂȘts et emploie douze personnes. Laurent Berset, directeur du GFLO, tĂ©moigne. Quelles mesures visant Ă  amĂ©liorer la biodiversitĂ© dans les forĂȘts de vos rĂ©gions Leysin, Ormont-Dessous et Ormont-Dessus ont Ă©tĂ© prises ? Laurent Berset D’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, nous avons amĂ©liorĂ© beaucoup d’habitats, dont celui du tĂ©tras lyre, de la gĂ©linotte et de la bĂ©casse des bois. On a Ă©galement entretenu des zones humides qui commençaient Ă  ĂȘtre envahies et qui perdaient de leur valeur, ainsi que des bas-marais. On a créé de nouvelles mares avec des biologistes qui nous ont conseillĂ©s afin d’amener une richesse supplĂ©mentaire Ă  ce genre de biotopes. Nous avons rĂ©alisĂ© des coupes de bois spĂ©ciales pour favoriser la rosalie des Alpes dans la rĂ©gion de Chillon et de Leysin. Ce sont des actions qui ont lieu dans des endroits oĂč l’on sait que cet insecte trĂšs rare est repĂ©rĂ©. Nous avons encore dĂ©gagĂ© une sĂ©rie de murs en pierre sĂšche. Nous les avons rĂ©parĂ©s pour maintenir leurs fonctionnalitĂ©s, conserver les lĂ©zards et la petite faune qui y vit. Les lisiĂšres entrent Ă©galement dans ces mesures. Oui, nous avons effectuĂ© des traitements de lisiĂšre. Nous les choisissons selon leur orientation, nous prĂ©fĂ©rons les lisiĂšres placĂ©es au Sud. Il s’agit de casser leurs structures quand elles sont trop rĂ©guliĂšres, nous y favorisons un mĂ©lange d’essences plus important qu’à l’intĂ©rieur de la forĂȘt on y trouve des cerisiers, des chĂȘnes et toute sorte d’arbustes. Avez-vous créé des Ăźlots de sĂ©nescence ? Oui. D’ailleurs le premier Ăźlot que nous avons mis en place – il date de quatre ou cinq ans – est situĂ© dans le Parc, aux Communs de l’Hongrin, entre Les Mosses et La LĂ©cherette. La commune d’Ormont-Dessous en est propriĂ©taire. L’idĂ©e est de laisser les arbres vivre le cycle de leur Ă©volution dans son entier. Cela amĂšne du bois mort dans une forĂȘt et favorise ainsi la biodiversitĂ©. A part des visites pour expliquer cette dĂ©marche, nous ne touchons plus cette partie de la forĂȘt. D’autres Ăźlots sont programmĂ©s dans un proche avenir. Et des rĂ©serves forestiĂšres ? Nous sommes en train de rĂ©aliser un projet intĂ©ressant dans la vallĂ©e de l’Hongrin. Les communes de Leysin et la ConfĂ©dĂ©ration sont impliquĂ©es. Ce sera la plus grande rĂ©serve du groupement et de l’arrondissement 3. LisiĂšres, Ăźlots de sĂ©nescence, rĂ©serves forestiĂšres reprĂ©sentent des facteurs clĂ©s de la mise en rĂ©seau biologique. Il y a encore les arbres isolĂ©s, les haies, les cordons boisĂ©s et les bosquets. Qu’en est-il sur le territoire gĂ©rĂ© par votre groupement forestier ? Pour les bosquets et les arbres isolĂ©s, un rĂšglement communal les protĂšge. Si la taille d’un arbre isolĂ© l’exige, le propriĂ©taire avant de le couper doit aviser le garde-forestier qui Ă©met un prĂ©avis. C’est une question de pesĂ©e d’intĂ©rĂȘts. Le rĂšglement vise Ă  Ă©viter que les propriĂ©taires aient une forĂȘt autour de leur chalet qui n’est pas Ă©vidente Ă  gĂ©rer non seulement pour eux et mais aussi pour le voisinage et de l’autre cĂŽtĂ© Ă  faire en sorte que le paysage soit quand mĂȘme garni. Ces Ă©lĂ©ments du paysage sont importants. Quels sont les avantages des mesures biodiversitĂ© en forĂȘt ? Elles permettent de mettre en valeur, de maintenir des biotopes intĂ©ressants, de dynamiser la biodiversitĂ© et d’initier de nouveaux projets. Elles nous ont aidĂ©s Ă  dĂ©couvrir que nous avions dĂ©jĂ  pas mal de richesses sur notre territoire et qu’il suffisait de les mettre en valeur. En plus cela donne une autre image des bĂ»cherons qui ne sont pas que des coupeurs de bois. Leur travail est diversifiĂ© et en mĂȘme temps ils apprennent de nouvelles choses. Quelles sont les difficultĂ©s liĂ©es aux mesures biodiversitĂ© en forĂȘt ? A partir du moment oĂč nous avons mis des choses en place, nous devons avoir un programme qui en assure le suivi, pour nous mais aussi pour nos successeurs. L’autre difficultĂ© est de maintenir l’intĂ©rĂȘt des propriĂ©taires, la façon dont nous en parlons avec eux est importante, elle va dĂ©terminer leur motivation. Et puis trouver les personnes compĂ©tentes pour nous aider dans nos projets n’est pas toujours Ă©vident. Parfois il faut beaucoup de temps pour que tout le monde se rassemble autour de la mare et soit d’accord. Comment voyez-vous l’avenir concernant ces mesures ? La prochaine Ă©tape pour moi est de voir, comme pour les rĂ©seaux agricoles, ce qui est efficace et ce qui ne l’est pas. Nous devrons savoir lire la nature. MĂȘme s’il y a encore une marge de rĂ©alisation et d’amĂ©lioration, Ă  un moment donnĂ©, nous allons atteindre un plafond, nous ne pourrons pas faire plus. Comment sont financĂ©es ces mesures ? En principe par des aides financiĂšres de la ConfĂ©dĂ©ration et du canton. Le taux de participation aux coĂ»ts des travaux dĂ©pend du type de mesures et de l’importance du biotope. Certaines mesures sont subventionnĂ©es Ă  100%. D’autres Ă  70%. Dans ces cas il faut motiver les propriĂ©taires. Les communes participent assez facilement si le projet est justifiĂ©, les nĂ©gociations sont gĂ©nĂ©ralement plus compliquĂ©es avec les propriĂ©taires privĂ©s, mais cela n’est pas systĂ©matique. Le GFLO assume une part s’il y a lieu. Et il essaie de faire intervenir toutes les associations liĂ©es Ă  ce genre de projet qui peuvent faire appel Ă  des bĂ©nĂ©voles. Cela n’est pas forcĂ©ment plus facile, parce que cela demande de l’organisation. Mais cela nous permet de discuter, de partager notre travail avec toutes sortes de gens qui connaĂźtront ainsi nos actions. Du cĂŽtĂ© du Parc, nous avons des projets qui seront soutenus par la MAVA Ă  hauteur de 30%, ce qui couvre la part du propriĂ©taire. Il y a notamment celui qui concerne la crĂ©ation d’une gouille dans la forĂȘt de Mimont, aux Mosses. Gestion des zones alluviales Une zone alluviale est un lieu qui borde les riviĂšres, les torrents et parfois les lacs. Elle se situe Ă  la transition entre la terre et l'eau. Ce milieu est souvent inondĂ©. L’alternance de sĂ©cheresse et d’inondation apporte aux zones alluviales une grande diversitĂ© Ă©cologique. Suite Ă  l’endiguement des riviĂšres pour gagner du terrain ou encore la construction de barrages ou de prises d’eau en amont, la dynamique de nombreux cours d’eau a Ă©tĂ© fortement altĂ©rĂ©e. La perte des zones alluviales est estimĂ©e Ă  70% depuis 1850. En 1992, un inventaire des zones alluviales d’importance nationale est rentrĂ© en vigueur. Il s’agit de zones protĂ©gĂ©es qui prĂ©sentent encore, des tronçons de cours d’eau aux abords desquels se dĂ©veloppement une vĂ©gĂ©tation alluviale typique, comme les forĂȘts d’essence Ă  bois tendre telles que les saules ou les aulnes blanc. Elles offrent un habitat spĂ©cifique Ă  de nombreuses espĂšces aujourd’hui menacĂ©es. Dans le pĂ©rimĂštre du Parc, sept de ces zones sont prĂ©sentes trois sur la Sarine, une sur la Torneresse, une sur le Javro, une qui borde le lac de Montsalvens et une sur le Plasselbschlund sur la limite du Parc RĂ©orienter un peuplement forestierDans les systĂšmes alluviaux naturels, des crues inondent pĂ©riodiquement la vĂ©gĂ©tation voire dĂ©capent le sol ce qui permet le maintien d’une vĂ©gĂ©tation typique des bords de cours d’eau. Dans les systĂšmes perturbĂ©s par des contraintes humaines, les forĂȘts d’essences Ă  bois tendre tendent Ă  ĂȘtre remplacĂ©e par des essences Ă  bois dur impliquant la perte de toute une guilde d’espĂšces qui leurs sont associĂ©es. Il est parfois nĂ©cessaire de prendre des mesures de gestion forestiĂšres afin de maintenir la diversitĂ© vĂ©gĂ©tale de ces zones. L’idĂ©e est de conserver ou de rĂ©orienter un peuplement forestier vers une vĂ©gĂ©tation plus proche de celle d’un systĂšme alluvial naturel. Des coupes visant Ă  sĂ©lectionner certaines essences sont alors effectuĂ©es et les Ă©picĂ©as sont systĂ©matiquement enlevĂ©s car ils ne devraient naturellement pas se trouver dans ces secteurs et ils accĂ©lĂšrent la perte de leurs qualitĂ©s intrinsĂšques. Une nouvelle dynamique Ă  observerLors des travaux ou juste aprĂšs, l’impact paysager de ces travaux est assez important. Cependant, la suppression de ces peuplements inadaptĂ©s permet Ă  la vĂ©gĂ©tation alluviale de reprendre ses droits et ce trĂšs rapidement. Ainsi, dans les endroits oĂč vous avez l’habitude de vous promener, profitez d’observer la nouvelle dynamique qui se met en place dans ces milieux. Vous aurez peut-ĂȘtre la chance d’observer une espĂšce rare telle que le chevalier guignette, un oiseau typique des zones des arbresChĂȘne, Ă©rable, merisier ou autre, Parc propose d’acquĂ©rir des arbres indigĂšnes au prix de CHF l’arbre. Ces arbres peuvent ĂȘtre plantĂ©s aussi bien dans les prĂ©s et les champs que dans les jardins ou parcs d’agrĂ©ment si l’espace s’y prĂȘte. Les acquĂ©reur s’engagent Ă  maintenir ces arbres et Ă  les entretenir selon certaines recommandations pour une pĂ©riode d’au moins huit ans via la signature d’une charte. Les plants seront commandĂ©s par le Parc auprĂšs de pĂ©piniĂ©ristes et livrĂ©s sur place en accord avec les propriĂ©taires. Les acheteurs s’engagent Ă  soigner correctement les arbres pendant huit ans au minimum en signant un contrat avec le Parc. La plantation d’arbres a lieu au printemps ou Ă  l’automne, durant la pĂ©riode de repos de la vĂ©gĂ©tation. Renseignement et commande Cette adresse e-mail est protĂ©gĂ©e contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. Cette offre est valable dans la limite du budget disponible. Planter une haie viveLes haies vives et les allĂ©es d’arbres reprĂ©sentent des niches Ă©cologiques ainsi que des couloirs de dĂ©placement pour la faune. Elles jouent Ă©galement un rĂŽle important d’un point de vue paysager. Le Parc soutien la plantation d’arbustes indigĂšnes et d’allĂ©es d’arbres indigĂšnes dans son pĂ©rimĂštre via son projet Trames vertes. Pour favoriser les allĂ©es d’arbres et bosquets, le Parc prend en charge le prix des plants dĂšs la plantation d’un alignement de quatre arbres. PrĂ©fĂ©rez des essences indigĂšnesLes thuyas ou les laurelles sont souvent utilisĂ©s pour dĂ©limiter une parcelle. Malheureusement, ces buissons exotiques n’ont qu’une faible valeur Ă©cologique et paysagĂšre. Les Ă©picĂ©as et les sapins blancs n’ont Ă©galement pas une grande valeur Ă©cologique. Afin d’amĂ©liorer la qualitĂ© Ă©cologique et paysagĂšre des milieux bĂątis, le Parc propose Ă  tout propriĂ©taire de terrain sur son territoire de participer financiĂšrement au remplacement d’une haie de thuyas ou de laurelles par des essences de buissons indigĂšnes, sur la base d’un accord prĂ©alable. Le Parc est notamment prĂȘt Ă  prendre en charge les nouveaux plants. Le Parc conseille toute personne intĂ©ressĂ©e en lui fournissant une liste de buissons d’essence indigĂšne. Vous trouverez Ă©galement des informations sur les haies indigĂšnes dans le document du Parc Les haies naturelles. La faune indigĂšne est fortement liĂ©e aux essences de buissons indigĂšnes qui lui offrent abri et nourriture. La pie-griĂšche Ă©corcheur par exemple a besoin de buisson Ă©pineux pour venir accrocher aux Ă©pines les insectes qu’elle a attrapĂ©s. Les haies composĂ©es d’essences indigĂšnes permettent aux milieux bĂątis de rester accueillant pour les espĂšces indigĂšnes et les maintiennent permĂ©able aux dĂ©placements de la faune. Le Parc vous conseille et crĂ©e avec vous un plan de plantation et finance l’entier du coĂ»t des plants d’essence indigĂšne. La plantation est Ă  la charge de l’acquĂ©reur qui s’engage par ailleurs Ă  prendre soin des plants. Le remplacement de haies de laurelles ou de thuyas par des essences locales est Ă©galement soutenu. Une livraison est organisĂ©e en 4 points du Parc au dĂ©but du mois d’avril et une autre en octobre. Les propriĂ©taires du terrain devront s’engager Ă  maintenir ces milieux et Ă  les entretenir selon certaines recommandations pour une pĂ©riode d’au moins huit ans via la signature d’une convention. Les plantations de nouveaux buissons devraient ĂȘtre prĂ©vues durant la pĂ©riode de repos de la vĂ©gĂ©tation soit Ă  la fin automne soit au dĂ©but du printemps. IntĂ©ressĂ©e ? Contactez le Parc Cette adresse e-mail est protĂ©gĂ©e contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. pour plus de renseignement! Cette offre est valable dans la limite du budget disponible. A RossiniĂšre, le troc des thuyas contre une haie vive Nicolas et Isabelle Cretegny Henchoz habitent avec leurs enfants dans un chalet Ă  RossiniĂšre. Ce printemps ils ont remplacĂ© les thuyas qui entouraient leur terrain par une haie composĂ©e d’arbustes indigĂšnes. Ils ont profitĂ© de l’action lancĂ©e par le Parc. Pourquoi ce choix, arracher des thuyas pour planter une haie vive ? Nicolas Cretegny Henchoz. Les haies de thuyas sont mortes. Il n’y a rien qui pousse dessous, si ce n’est de la mousse. Au nord du terrain, Ă  cause de l’ombre des thuyas, c’était mĂȘme devenu trĂšs humide sur deux ou trois mĂštres de large. Nous ne nous tenions presque jamais dans cet endroit. Vous n’aviez plus besoin des thuyas pour vous entourer ? Je suis architecte, je ne suis pas pour cloisonner les propriĂ©tĂ©s, je n’ai pas envie d’isoler les parcelles. Mon beau-pĂšre, qui avait plantĂ© les thuyas Ă  l’époque, avait certainement envie d’ĂȘtre dans son monde. Nous n’avons plus ce besoin. Depuis que nous avons enlevĂ© cet Ă©cran total, nous renouons des contacts avec les voisins. Cela nous permet d’échanger quelques mots. C’est vraiment convivial. Quand avez-vous plantĂ© votre haie vive ? Le Parc a fait la commande des arbustes et nous l’avons plantĂ©e au printemps. Elle a bien pris mĂȘme si le sol n’est pas exceptionnel. Deux, trois semaines avant, nous avons enlevĂ© les thuyas. Il a fallu un tracteur pour arracher les racines. Cela s’est fait assez facilement. Quels sont les avantages de cette nouvelle haie ? Elle est vivante. En quelques mois nous avons dĂ©jĂ  apprĂ©ciĂ© son Ă©volution au niveau des feuillages, des couleurs. Les oiseaux viennent dedans. J’ai semĂ© une prairie fleurie tout autour. De plus la masse de la haie est intĂ©ressante, elle donne de la profondeur au paysage, elle nous relie au village. Avant on ne voyait que le clocher de l’église. Quels conseils donneriez-vous Ă  ceux qui dĂ©sirent planter une telle haie ? Demandez l’avis de personnes compĂ©tentes pour le choix des essences des arbres. On peut vite se perdre tant le choix est grand. Il est important de regarder la rĂ©sistance au climat, de choisir les essences qui se complĂštent bien, qui sont indigĂšnes. De ne pas les planter n’importe comment. Exemple nous avons placĂ© au nord les essences qui ont besoin de plus d’ombre. Quels sont les essences qui composent votre haie ? ChĂšvrefeuille, Ă©glantier, aubour des Alpes, sureau, argousier arbuste avec lequel nous pouvons faire plein de choses, prunellier, fusain d’Europe, saule, amĂ©lanchier. Quel est l’entretien de cette haie ? J’ai signĂ© une convention avec le Parc qui m’engage Ă  la tailler et Ă  l’entretenir. AmĂ©lioration de bosquetsLes rares bosquets qui existent encore font l’objet d’une attention particuliĂšre dans le Parc. Exemple avec un agriculteur de Cerniat, Emmanuel Ruffieux, qui a participĂ© Ă  la renaturation de l’un d’eux. Ce lieu, un talus boisĂ© situĂ© au-dessus de la route qui conduit Ă  la chartreuse de la Valsainte, il l’apprĂ©cie. On y voit des chevreuils, toutes sortes d’oiseaux, des salamandres noires. L’autre soir, j’ai croisĂ© des blaireaux. Ils sont marrants, ils font du bruit quand ils se dĂ©placent. Arbres et arbustes ont poussĂ© sur ce terrain caillouteux. Cela devait ĂȘtre une carriĂšre, explique Emmanuel Ruffieux qui s’occupe du domaine de la Cierne. Ils s’en servaient certainement pour le couvent. La gĂ©ographie en escaliers des prĂ©s environnants accrĂ©dite cette hypothĂšse. Quand Emmanuel Ruffieux a entendu parler du projet de renaturation des bosquets, lors d’une rencontre du rĂ©seau Ă©cologique de la Jogne auquel il appartient, il a pensĂ© Ă  ce petit bois. Il a contactĂ© le Parc qui a pris en charge son amĂ©lioration. Guy Rochat, responsable le projet Ă©tait d’abattre certains arbres tout en prĂ©servant des essences intĂ©ressantes comme l'Ă©rable, le chĂȘne ou le merisier. Afin de maintenir des souches, des arbres ont Ă©tĂ© coupĂ©s Ă  1,5 mĂštre du sol. Ces Ă©claircissements permettront le dĂ©veloppement d'une strate buissonnante composĂ©e notamment de prunellier, d'Ă©glantier ou encore de sureau noir. Dans le canton de Fribourg, avant d’entreprendre des travaux dans un bosquet on est obligĂ© de faire appel Ă  un garde-forestier. C’est donc Jean-Maurice Chappalley qui est venu marquer les arbres Ă  couper. Emmanuel Ruffieux s’est chargĂ© du travail de bĂ»cheronnage. Puis il a entassĂ© les branches pour crĂ©er des pouponniĂšres Ă  hermines. Sur ces tas, volettent dĂ©jĂ  certains passereaux intĂ©ressĂ©s Ă  y nicher. Emmanuel Ruffieux agit par conviction personnelle. Il aime les animaux. Que ce soit son bĂ©tail, les hirondelles qui nichent dans ses Ă©tables, les hĂ©rissons, il a une anecdote pour chacun d’entre eux. Avec ce bosquet, il touchera Ă©galement des paiements directs. Il laissera une partie herbeuse libre tout autour. Pour ce printemps, il a encore le projet d’amĂ©liorer une haie. Plantes invasivesLes plantes exotiques envahissantes sont une menace pour la faune et la flore indigĂšne. Avec leur potentiel de dispersion Ă©levĂ©, elles peuvent rapidement coloniser des milieux naturels et remplacer les espĂšces de nos rĂ©gions. Des actions de lutte sont dĂ©jĂ  menĂ©es sur le territoire du Parc conjointement avec les communes et les cantons. Malheureusement les jardins privĂ©s abritent souvent des foyers de plantes qui dispersent ensuite dans la nature. Ceci rend la lutte difficile. Afin de limiter ce risque de propagation, le Parc propose Ă  toute personne possĂ©dant des solidages, des arbres Ă  papillons buddlĂ©ia de David, de la renouĂ©e du Japon, de la berce du Caucase ou de l’impatiente glanduleuse de les remplacer soit par des plantes vivaces indigĂšnes, comme la centaurĂ©e des montagne, l’Ɠillet des Chartreux, la cardĂšre sauvage, la vipĂ©rine ou encore le gĂ©ranium sanguin, soit par des buissons indigĂšnes comme l’églantier, le fusain, la coronille des jardins ou la viorne obier. Voulez-vous vĂ©rifier si vous possĂ©dez des plantes exotiques envahissantes dans votre jardin ? Alors n’hĂ©sitez pas Ă  consulter le document du Parc Plantes exotiques envahissantes. Le Parc propose son aide pour vous dĂ©barrasser de la plante exotique envahissante attention ces plantes ne peuvent pas ĂȘtre compostĂ©es et, en Ă©change, de vous remettre des plants ou des graines des espĂšces de remplacement choisies. N’hĂ©sitez pas Ă  nous contacter ! Il sera demandĂ© au propriĂ©taire de signer la Charte des jardins. Renseignement et commande Cette adresse e-mail est protĂ©gĂ©e contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. Cette offre est valable dans la limite du budget disponible. Voies de dĂ©placement des espĂšcesLe maintien de la diversitĂ© implique que les espĂšces puissent se dĂ©placer avec le moins d’obstacles possible. Que ce soit pour se nourrir, se reproduire ou migrer entre les quartiers d’étĂ© et ceux d’hiver, elles ont besoin d’élĂ©ments naturels pour se dĂ©placer. Un deuxiĂšme numĂ©ro spĂ©cial Infrastructure Ă©cologique du journal du Parc fait la part belle aux espĂšces animales dans le Parc qui ont besoin d’espaces naturels et structurĂ©s pour vivre. Des structures pour se mouvoirLes structures naturelles telles que les bosquets, les lisiĂšres Ă©tagĂ©es, les haies ou encore les cours d’eau servent de guide, d’abri et de cachette pour de nombreuses espĂšces. Les chauves-souris par exemple reconnaissent ces structures grĂące Ă  leur sonar et les utilisent pour se dĂ©placer. Sans ces structures, elles ont des difficultĂ©s Ă  s’orienter lors de leur dĂ©placement. Parc’Info spĂ©cial Infrastructure Ă©cologiqueDans le numĂ©ro spĂ©cial du Parc'info Infrastructure Ă©cologique n° 2, quatre espĂšces liĂ©es Ă  diffĂ©rents milieux ont Ă©tĂ© choisies pour illustrer la nĂ©cessitĂ© de maintenir des zones dĂ©diĂ©es Ă  la nature et les besoins de connectivitĂ© de la faune. Qu’il s’agisse du chabot, un poisson tapi au fond des riviĂšres, la rosalie des Alpes, un colĂ©optĂšre bleu dĂ©pendant de la prĂ©sence de bois mort, l’hermine, un animal discret qui chasse les campagnols dans les prĂ©s ou encore de l’hirondelle de fenĂȘtre qui construit son nid sous des avant-toits, toutes ont besoin d’espaces naturels et de structures pour rester prĂ©sentes dans nos rĂ©gions. Chacun peut participerLe maintien de vieux arbres ou de vergers permet de renforcer cette infrastructure Ă©cologique. Tout un chacun peut participer Ă  ce renforcement en adhĂ©rant Ă  la charte des jardins ou encore en mettant un bout de terrain Ă  disposition. Dans le cadre de son projet Trames vertes, le Parc propose des conseils et un soutien financier pour la crĂ©ation ou la revitalisation de petits biotopes dans son pĂ©rimĂštre. Si vous ĂȘtes disposĂ©s Ă  planter des arbres et/ou des buissons indigĂšnes, Ă  crĂ©er des milieux rudĂ©raux pour les abeilles ou encore revitaliser ou crĂ©er des petits plans d’eau, n’hĂ©sitez pas alors Ă  contacter le Parc Ă  Cette adresse e-mail est protĂ©gĂ©e contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la ĂȘtes propriĂ©taire d’une parcelle sur laquelle se trouvait un Ă©tang ? Ou alors d’une zone humide en piteux Ă©tat ? Si c’est le cas et que vous souhaitez que ces sites redeviennent propices aux grenouilles, crapauds, tritons, et autres libellules contactez-nous ! Les populations d’amphibiens indigĂšnes continuent de diminuer malgrĂ© les nombreux efforts mis en place. A l’exception du triton alpestre, de la salamandre noire et de la grenouille rousse, les 13 autres espĂšces d’amphibiens de Suisse sont classifiĂ©es en danger ou vulnĂ©rables. L’assĂšchement des zones humides ou encore l’introduction de poissons dans des Ă©tangs qui en Ă©taient dĂ©pourvus sont deux des raisons qui ont menĂ© Ă  ce dĂ©clin. En amĂ©nageant un plan d’eau, vous contribuez Ă  la survie des amphibiens et permettez Ă  une multitude d’autres espĂšces, par exemple les libellules, de se reproduire et de se dĂ©placer. Via son projet Trames vertes, le Parc est prĂȘt Ă  prendre en charge au minimum 80% des frais liĂ©s Ă  la revitalisation de petits plans d’eau sur son territoire. Il se porte Ă©galement garant pour proposer des conseils d’amĂ©nagement et pour organiser les travaux. Les travaux en milieux humides ont en gĂ©nĂ©ral lieu Ă  la fin de l’automne/dĂ©but de l’hiver. Les propriĂ©taires du terrain devront s’engager Ă  maintenir ces plans d’eau et Ă  assurer une gestion favorable aux amphibiens pour une pĂ©riode d’au moins huit ans via la signature d’une convention. Renseignement Cette adresse e-mail est protĂ©gĂ©e contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. Cette offre est valable dans la limite du budget disponible. Revitalisation d'Ă©tangs Ă  Grandvillard Des Ă©tangs sur la commune de Grandvillard et abritant notamment du sonneur Ă  ventre jaune et de la grenouille rousse s’assĂšchent depuis plusieurs annĂ©es trop rapidement. Suite Ă  une Ă©tude mandatĂ©e par le Parc, des travaux ont Ă©tĂ© entrepris afin de les revitaliser et de les rendre Ă  nouveau propices aux batraciens. En 2010, des Ă©tangs ont Ă©tĂ© amĂ©nagĂ©s dans le cadre de la remise en Ă©tat de la graviĂšre de la Porta Ă  Grandvillard. Ils se sont bien maintenus en eau les premiĂšres annĂ©es et ont permis la reproduction notamment du sonneur Ă  ventre jaune Bombina variegata, un batracien menacĂ© en Suisse. Depuis quelques annĂ©es, il a Ă©tĂ© constatĂ© que les Ă©tangs s’assĂ©chaient trop vite pour permettre aux batraciens de les utiliser comme site de reproduction dĂšs mai-juin. Suite Ă  ce constat, le Parc a mandatĂ© un bureau pour essayer de comprendre d’oĂč venait le problĂšme. Trois hypothĂšses ont Ă©tĂ© Ă©valuĂ©es, Ă  savoir une alimentation en eau insuffisante, une mauvaise Ă©tanchĂ©itĂ© ou autres pertes. D’aprĂšs Yann FragniĂšre, biologiste du bureau atelier 11a, les prĂ©cipitations dans la rĂ©gion sont suffisantes pour approvisionner les Ă©tangs en eau et l’étanchĂ©itĂ© ne semble pas endommagĂ©e. La perte d’eau serait due Ă  la grande quantitĂ© de substrat sableux au fond des Ă©tangs qui aspirerait l’eau par capillaritĂ©. Afin de remĂ©dier Ă  ce problĂšme, des travaux ont Ă©tĂ© entrepris afin d’îter une partie du substrat sableux. Ces travaux dĂ©butĂ©s fin mars ont Ă©tĂ© terminĂ©s avant la pĂ©riode de reproduction du sonneur Ă  ventre jaune qui, espĂšrons-le, retrouvera dĂšs cette annĂ©e des sites propices pour se reproduire. Nichoirs De nombreuses espĂšces d’oiseaux et de chauves-souris ont rĂ©ussi Ă  s’acclimater aux milieux bĂątis suite Ă  une dĂ©gradation de leurs milieux naturels. Mais souvent, les rĂ©novations ou les constructions rĂ©centes ne permettent plus aux oiseaux de construire leur nid. Les vieux arbres avec cavitĂ©s sont Ă©galement de moins en moins prĂ©sents. Installez un nichoir en bois du Parc! Nichoir pour rougequeue Ă  front blanc prix exceptionnel jusqu’à fin 2021, dĂšs 2022 rĂ©alisĂ© par Horizon Sud, Epagny Nichoir pour mĂ©sanges rĂ©alisĂ© par Horizon Sud, Epagny Les hirondellesPour favoriser les hirondelles de fenĂȘtre, des actions de pose de planchettes et de nids sont conduites au printemps dans diffĂ©rentes communes, comme Bas-Intyamon, Haut-Intyamon et Val-de-Charmey. Les hirondelles de fenĂȘtre se font de plus en plus rares dans les villages. Une bonne partie des colonies a dĂ©jĂ  disparu, victime de la rĂ©novation des façades ou de l’intolĂ©rance des propriĂ©taires. BĂątissant leur nid sous les avant-toits, elles dĂ©pendent directement de la bienveillance des humains. Or si ces chorĂ©graphes de l’air font la joie de certains, d’autres peuvent ĂȘtre embĂȘtĂ©s par les dĂ©sagrĂ©ments dus aux fientes. Il existe cependant une solution simple pour limiter les salissures poser des planchettes en bois en dessous des nids. Afin d’amĂ©liorer la cohabitation, le Parc a organisĂ© la pose de planchettes chez les intĂ©ressĂ©s des communes de Bas-Intyamon, Haut-Intyamon et dans la vallĂ©e de la Jogne. A l’aide d’une Ă©chelle souvent bien haute ou perchĂ©s en haut d’une nacelle, une planchettes et nids sont posĂ©s afin de renforcer les colonies Mustela erminea, a besoin de petites structures et de corridors de dĂ©placement. Elle tend Ă  se rarĂ©fier. Grande chasseuse de campagnols, elle a Ă©tĂ© l’espĂšce cible choisie par le Parc en 2018-2019. L’hermine appartient Ă  la famille des mustĂ©lidĂ©s, elle fait partie des plus petits carnivores en Suisse et vit dans des milieux ouverts et diversifiĂ©s. Elle est spĂ©cialiste dans la chasse aux campagnols. Les prairies et les pĂąturages sont donc des territoires de chasse parfaits. C’est une bonne auxiliaire en agriculture car elle permet de rĂ©duire les dĂ©gĂąts liĂ©s aux campagnols. Son corps mince et ses pattes trĂšs courtes lui permettent de se faufiler Ă  l’intĂ©rieur des galeries de campagnols. Une famille d’hermine peut en consommer de 50 Ă  100 par semaine ! C’est un animal trĂšs discret qui aime rester Ă  couvert afin de se protĂ©ger contre les attaques des renards, rapaces et chouettes. Durant l’hiver, elle change de couleur pour devenir toute blanche Ă  l’exception du bout de la queue qui reste noir, ce qui permet facilement de la diffĂ©rencier de sa cousine la belette. Malheureusement, elle trouve de moins en moins d’abris et de structures qui offrent un couvert dans le paysage. Sa population tend Ă  diminuer. Afin de la maintenir, des mesures visant sa conservation seront mise en place en collaboration avec les milieux agricoles et forestiers. Des tas spĂ©ciaux qui leur permettent d’élever leurs petits seront créés dans trois secteurs dans chaque rĂ©gion du Parc. Des structures comme des bandes herbeuses non fauchĂ©es, des haies ou des lisiĂšres Ă©tagĂ©es seront Ă©galement mises en place dans la mesure du possible afin de connecter les secteurs entre eux. Des actions de sensibilisation auront lieu dont certaines comprendront une initiation Ă  la crĂ©ation des tas spĂ©ciaux pour les hermines. Ce projet sera menĂ© en collaboration avec le RĂ©seau hermine, fondation créée en 2012 et soutenue notamment par la ConfĂ©dĂ©ration suisse et IP-Suisse. Le choix de cette espĂšce est Ă©galement liĂ© au projet d’infrastructure Ă©cologique. Les amĂ©nagements qui seront mis en place permettront d’amĂ©liorer la mise en rĂ©seau au sein des zones ouvertes. L’hermine est Ă©galement l’animal de l’annĂ©e 2018 de ProNatura. La fondation RĂ©seau hermine et ProNatura mĂšnent d’ailleurs des projets similaires Ă  celui prĂ©vu par le Parc. La construction d'une nurserie pour hermine en vidĂ©o! L’hermine, espĂšce cible du Parc pour 2018-2019 a fait l’objet de diffĂ©rentes actions menĂ©es par le Parc. Une journĂ©e thĂ©matique lui a Ă©tĂ© consacrĂ©e, des cours de crĂ©ation de tas de nurserie ont Ă©tĂ© dispensĂ©s aux agriculteurs et des tas de nurserie ainsi que des Ă©lĂ©ments de mise en rĂ©seau sont mis en place. JournĂ©e de l’hermineLe 25 aoĂ»t 2018, une journĂ©e tout public a eu lieu sur le thĂšme de l’hermine Ă  Montbovon. Sept stands traitant de diffĂ©rentes thĂ©matiques comme l’écologie et la biologie de l’hermine, les milieux dont elle a besoin, sa fonction d’espĂšce auxiliaire pour l’agriculture ou encore des menaces qui pĂšsent sur elle Ă©taient rĂ©partis sur un parcours d’environ 3 km. Le Mouvement Agricole de l’Intyamon MAI Ă©tait Ă©galement prĂ©sent sur un stand afin de prĂ©senter son sentier agricole existant depuis 1994 et qui a Ă©tĂ© en partie utilisĂ© pour le parcours. Une septantaine de personnes ont eu l’occasion d’en apprendre plus sur ce petit mustĂ©lidĂ©, de crĂ©er des masques d’hermine ou encore des tas de nurserie qui les favorisent. ActivitĂ© de lecture du paysage sur le stand traitant des milieux de l’hermine lors de la journĂ©e de l’hermine du 25 aoĂ»t 2018 Ă  Montbovon ActivitĂ© de mise en place de tas de nurserie sur le stand traitant du projet espĂšce cible du Parc toujours lors de la journĂ©e de l’hermine Cours aux agriculteursDes cours pour apprendre Ă  mettre en place des tas de branches de maniĂšre Ă  favoriser les hermines ont Ă©tĂ© proposĂ©s par le Parc aux agriculteurs membres de l’un des quatre rĂ©seau agro-Ă©cologique prĂ©sents dans le pĂ©rimĂštre du Parc. Dans chaque rĂ©gion du Parc, des agriculteurs nous ont accueilli sur leur domaine et aprĂšs une brĂšve prĂ©sentation de l’espĂšce, des tas de branches type nurserie ont Ă©tĂ© créés sur le terrain. Au total, 14 agriculteurs ont participĂ© Ă  ces cours et savent maintenant comment favoriser l’hermine sur leur domaine agricole. DĂ©monstration de mise en place d’un tas de nurserie lors du cours donnĂ© dans l’Intyamon le 15 octobre 2018 AmĂ©nagement de structures dans les secteurs prioritairesSuite Ă  la dĂ©finition de trois secteurs d’abri et de chasse pour chaque rĂ©gion du Parc, des contacts ont Ă©tĂ© pris avec certains agriculteurs concernĂ©s. Des visions locales ont Ă©tĂ© effectuĂ©es avec les agriculteurs pour dĂ©finir les endroits favorables Ă  la mise en place de tas de nurserie et discuter des moyens de les connecter aux territoires de chasse. Une fois que tous les secteurs prioritaires auront Ă©tĂ© analysĂ©s, l’étape suivante consistera Ă  relier entre eux ces trois secteurs en veillant Ă  ce que suffisamment de structures soient prĂ©sentes sur le territoire afin que les populations d’hermines se maintiennent au mieux. Si vous souhaitez en savoir plus sur la crĂ©ation de tas type nurserie et sur la maniĂšre de connecter le territoire pour l’hermine, vous pouvez tĂ©lĂ©charger la brochure de la Fondation REHM RĂ©seau hermine Mesures pour favoriser les petits mustĂ©lidĂ©s en zone hĂ©rissonYa-t-il encore des hĂ©rissons au Pays-d'Enhaut et dans le sud de la GruyĂšre? Alors qu’il Ă©tait frĂ©quent par le passĂ©, aucune trace du petit mammifĂšre n’a Ă©tĂ© trouvĂ©e dans ces deux rĂ©gions lors de la prospection HĂ©risson y es-tu? Les rĂ©sultats d'une prospection rĂ©alisĂ©e pour le nouvel Atlas des mammifĂšres de Suisse et du Liechtenstein le disent les hĂ©rissons auraient disparu, sans doute depuis une bonne dizaine d'annĂ©es, du Pays-d'Enhaut et du sud de la GruyĂšre. Les hivers plus rudes demandant aux hĂ©rissons une meilleure prĂ©paration pour survivre, le manque de structure dans le paysage y auraient eu un impact plus important. Si des habitants de ces rĂ©gions ont en vu ces derniers temps, merci de le signaler 026 924 76 93. Il reste quelque espoir que cette nouvelle soit contredite. D'ici lĂ , pour aider ces animaux et espĂ©rer les revoir, il est important de maintenir des Ă©lĂ©ments de connexion comme des haies composĂ©es d'essences indigĂšnes, d'offrir suffisamment d'abris en laissant des tas de feuilles ou de bois en place tout l'hiver. Plus d'information Il n'est pas trop tard pour agir La cause principale de ce dĂ©clin est le propre en ordre helvĂ©tique des jardins et des zones agricoles, le manque de haies indigĂšnes touffues et variĂ©es, le manque de tas de feuilles et de branches, l'utilisation d'antilimaces contenant du mĂ©taldĂ©hyde vendus encore ! dans les magasins, les pelouses de jardin type mini golf sans fleur ni insecte. Inspirez-vous de la Charte des Jardins qui propose dix bonnes pratiques d’entretien des jardins et des espaces verts, simples Ă  mettre en place. Dans l’idĂ©al, la Charte des Jardins se dĂ©veloppe au niveau de toute une commune afin de mettre en place des rĂ©seaux de jardins naturels reliĂ©s par des petits passages Ă  travers les barriĂšres et les murs. Ces rĂ©seaux de jardins accueillants seraient alors Ă  mĂȘme de nourrir des familles de hĂ©risson. Il n'est pas trop tard pour agir si nous voulons un jour revoir des hĂ©rissons au Pays-d'Enhaut et dans le sud de la GruyĂšre! Insectes rares dans les forĂȘts de la PierreuseLa mise en place de rĂ©serves forestiĂšres permet de crĂ©er des zones oĂč une dynamique purement naturelle est rĂ©instaurĂ©e. Les arbres qui tombent au sol sont laissĂ©s en place et se dĂ©composeront ensuite entiĂšrement. Une Ă©tude sur les colĂ©optĂšres liĂ©s au bois mort a rĂ©cemment Ă©tĂ© menĂ©e dans la rĂ©serve de la Pierreuse. Des insectes rares ont notamment pu ĂȘtre identifiĂ©s. Cycle naturel des forĂȘtsDe nombreuses espĂšces sont dĂ©pendantes de vieux arbres et du bois mort. C’est le cas des colĂ©optĂšres saproxiliques. Alors que dans les forĂȘts dites primaires, Ă  savoir qui n’ont jamais Ă©tĂ© modifiĂ©es par l’ĂȘtre humain, la prĂ©sence de bois mort est assurĂ©e, les forĂȘts exploitĂ©es ne fournissent gĂ©nĂ©ralement plus les conditions nĂ©cessaires au maintien des espĂšces liĂ©es au bois mort. En Suisse, il n’y a plus que deux forĂȘts qui peuvent ĂȘtre qualifiĂ©es de primaires. La politique nationale actuelle vise Ă  augmenter le nombre de rĂ©serves forestiĂšres, d’ülots de sĂ©nescence et d’arbres habitats. Ces trois mesures ont pour but de laisser des zones ou des arbres suivre leur Ă©volution naturelle. Recherche sur les forĂȘts de la PierreuseLa rĂ©serve de la Pierreuse situĂ©e sur les communes de ChĂąteau-d’ƒx et de Rougemont est protĂ©gĂ©e depuis 1960. Les forĂȘts de cette rĂ©serve sont laissĂ©es depuis plus de cinquante ans Ă  une Ă©volution naturelle sans intervention humaine. Une Ă©tude sur la diversitĂ© des colĂ©optĂšres saproxyliques y a Ă©tĂ© menĂ©e courant 2018. En vous promenant dans la rĂ©serve certains d’entre vous ont peut-ĂȘtre pu observer de drĂŽles de tubes en plexiglas pendus dans les airs photo ci-dessus. Il s’agissait de piĂšges pour les insectes afin de les rĂ©colter et de pouvoir ensuite les identifier. Ce travail de recherche a permis l’identification de 125 espĂšces de colĂ©optĂšres dont 7 qualifiĂ©es de remarquables trĂšs rares en Suisse. En comparaison avec d’autres forĂȘts prĂ©sentant des caractĂ©ristiques assez proches, celles de la Pierreuse montrent une bonne richesse de ces insectes. Une espĂšce trĂšs rare en Suisse, xylita laevigata, que l’on retrouve seulement en zone de montagne a entre autre Ă©tĂ© identifiĂ©e lors de l’échantillonnage. C’est la premiĂšre fois qu’elle est signalĂ©e dans le canton de Vaud. Le dĂ©veloppement de cette espĂšce est liĂ© Ă  la prĂ©sence de champignons qui poussent sur des troncs. Des Ăźlots de biodiversitĂ©Les vieux arbres et le bois mort favorisent donc la diversitĂ© des espĂšces. J’espĂšre que vous avez passĂ© un bel Ă©tĂ© ! Le mien a Ă©tĂ© trĂšs agrĂ©able, j’ai assez peu cuisinĂ© sauf pour cuire les bons lĂ©gumes frais du marchĂ©. Quelquefois dans la cuisine et le plus souvent dans le jardin, Ă  la plancha. C’était gĂ©nial !Retrouver mon appartement marseillais et revenir Ă  la routine est du coup un peu difficile
 😉 J’ai quand mĂȘme envie de recommencer Ă  publier sur le blog et je reprends avec une recette simplissime, une omelette au four que j’ai cuisine souvent avec mes restes de lĂ©gumes. On la mange chaude Ă  la sortie du four et on la termine froide le lendemain. On peut mĂȘme l’emmener en pique-nique. Je ne saurais pas vous dire si je la trouve meilleure chaude ou froide
 C’est une recette trĂšs basique et trĂšs simple que je rĂ©alise rĂ©guliĂšrement pour recycler mes restes de lĂ©gumes mais parfois aussi de saucisses ou de jambon, de fromage ou de brousse. J’y ajoute toujours quelques bonnes olives noires pour leur parfum, quelques noix pour le croquant
 des herbes aromatiques quand j’en ai sous la main. C’est une recette fourre-tout bien pratique mais surtout c’est dĂ©licieux ! Vous pouvez l’adapter avec tous vos cette version, j’avais un reste de courgettes, tomates et champignons rĂŽtis au four. Quelques conseils PrĂ©chauffez votre plat en mĂȘme temps que le four. De cette façon, l’omelette sera saisie dans le plat bien chaud et huilĂ©. Elle cuira mieux et + vite, aura des bords un peu boursouflĂ©s et croustillants. Et surtout, elle se dĂ©moulera + facilement. N’ajoutez pas de lĂ©gumes trop humides, ou plein d’eau, sinon vous retrouverez cette eau dans l’omelette et ce n’est pas trĂšs bon
. Ne battez pas trop les oeufs pour avoir une omelette lĂ©gĂšre. Juste ce qu’il faut, avec une fourchette, pour mĂ©langer le jaune et le blanc conseil de Jamie Oliver retenu il y a plusieurs annĂ©es Le temps de cuisson est donnĂ© Ă  titre indicatif. Il varie d’un four Ă  l’autre et parfois de façon assez importante. Pendant nos vacances, dans notre location, il y avait un four assez moderne, avec plein de fonctions, qui s’est avĂ©rĂ© ĂȘtre assez dĂ©cevant Ă  l’usage j’ai dĂ» rajouter quasiment 50% de temps Ă  mes recettes habituelles ! 5 ou 6 Ɠufs* 90 g de brousse ou quelques dĂ©s de fromage1 douzaine d’olives noires 1 douzaine de cerneaux de noix 150 Ă  200 g de reste de lĂ©gumesenv. œ c Ă  s d’huile d’olive * je fais cette recette avec 4 Ă  6 Ɠufs
 selon mon humeur 😉PrĂ©chauffer le four Ă  200° C avec un plat. Voici le moule que j’utilise pour mes omelettes au four ne suis pas sponsorisĂ©e par la marque je le trouve trĂšs pratique Ă  manipuler, avec les poignĂ©es, surtout quand il est chaud. Casser et mĂ©langer les oeufs sans insister. les lĂ©gumes, les olives et les noix. Sortir le plat du four. Ajouter l’huile d’olive et secouer le plat pour la rĂ©partir sur toute la surface et les bords. Attention Ă  ne pas vous brĂ»ler ! Prenez votre temps, ne vous prĂ©cipitez pas, on n’est pas Ă  la seconde, le moule est bien chaud et il ne va pas refroidir tout de suite. Verser l’omelette, ajouter des petits tas de brousse sur la surface. Enfourner et cuire 15 Ă  20 minutes. Adaptez le temps de cuisson Ă  votre four, Ă  la taille du moule et nombre d’oeufs. Note gĂ©nĂ©rale concernant les recettes avec une cuisson au four les temps de cuisson, au four, sont donnĂ©s Ă  titre indicatif. Il est nĂ©cessaire de les adapter en fonction de votre matĂ©riel. Plus d’infos ICI. VĂ©rifiez toujours la cuisson en plantant au centre du cake ou du gĂąteau, une pique, la lame d’un couteau ou un cure-dent, par exemple. Il doit ressortir bien sec. Texte, recette & photographie de Carole Merci de ne pas faire de copier/coller de mes textes sur vos blogs et sites. Les textes et photos sont la propriĂ©tĂ© d’Altergusto et ne sont pas libres de droits. Toute reproduction de ce blog, et de son contenu, tout ou en partie, textes, photos, charte graphique, est interdite sans la permission Ă©crite de l’auteur sauf mention particuliĂšre. Du pain sec qui traĂźne dans l'armoire, on connaĂźt tous. Pour Ă©viter le gaspillage alimentaire, Marcelline s'attaque donc cette semaine Ă  nos vieux restes de pain. Ses astuces sont valables aussi bien pour les pains industriels qu'artisanaux. La premiĂšre chose Ă  savoir est qu'il vaut mieux faire sĂ©cher le pain pour le conserver plus longtemps. En essayant de le garder frais le plus longtemps possible, on obtient surtout de la moisissure. Avec du pain sĂ©chĂ©, on fait de l'excellente chapelure maison. Le petit truc de Marcelline est de la conserver au congĂ©lateur pour Ă©viter qu'elle ne rancisse. Vos restes de pain peuvent aussi faire de trĂšs bons goĂ»ters sous la forme de pain perdu ou de pudding. Et pour les adeptes des recettes salĂ©es, des rondelles de tomate et du fromage glissĂ©s entre les tranches d'un pain passĂ© au four feront des merveilles. Pour retrouver la chronique dans son entiĂšretĂ©, cliquez sur le son. Chaque semaine, Marcelline Bonneau de Resilia Solutions vous propose des trucs et astuces pour limiter votre gaspillage alimentaire. Cette chronique est rĂ©alisĂ©e en partenariat avec le projet FoodWasteWatchers qui rassemble plĂ©thore de trucs et astuces pour rĂ©duire le gaspillage alimentaire.

que faire avec des restes de vieux fromages