10films et documentaires sur les tueurs en série Juillet 21, 2022 L'homicide et le meurtre sont des crimes qui secouent la société depuis l'Antiquité . Que ce soit avec un objectif prémédité spécifique, produit d’une impulsion ou d’un simple caprice, il existe de nombreux cas de sujets qui ont décidé ou ont tué une autre personne. filmdenquête sur les tueurs en série. Les chiffres suivants, tirés de lannexe I, viennent montrer la place importante occupée par ces productions. Il est à noter que les données comprennent les œuvres produites entre 1980 et aujourdhui. Soixante-neuf films denquête portant exclusivement sur des tueurs en séries ont été recensés. De Consulteztoutes les archives "Tueurs en série" de la rubrique " Actualités Crime" : articles, vidéos, dossiers et photos - BFMTV Librementbasé sur le vrai cas "Zodiac Killer", Zodiaque se déroule dans les années 60/70 à San Francisco et commence quand un dessinateur devient obsédé par la traque du tristement célèbre tueur en série. Le tueur est un homme inconnu qui terrorise le nord de la Californie depuis un certain temps et il doit être arrêté. Se moquant du poste de police avec TopFilms de tueur en série Liste de 49 films créee il y a plus de 9 ans · modifiée il y a environ 1 mois 8.3 1. Psychose (1960) Psycho 1 h 49 min. Sortie : 1 novembre 1960 (France). Thriller film de Alfred Hitchcock avec Anthony Perkins, Janet Leigh, John Gavin Samu-L a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur. 8.2 2. M le maudit (1931) M Cettesérie, basée sur des faits réels, se déroule à Bangkok dans les années 70 et elle suit Charles Sobrahj, un tueur en série qui a passé plusieurs années à attirer des hippies dans Lasaison 2 de Sur les traces d'un tueur en série a démarré sur Canal D le lundi 5 juillet 2021, c'est la saison en cours, elle comporte pour le moment 6 épisodes. Entre 1976 et 1978, la grande région de Montréal a connu une quinzaine de meurtres accompagnés d'actes de violence sexuelle. À l'époque, l'hypothèse d'un tueur en série n'a pas été considérée. Aujourd'hui, les Cetueur en série est parvenu à perpétrer plus de meurtres que Tchikalito et Pitchouchkine. Son histoire est si terrifiante qu’elle pourrait faire l’objet d’un film d’horreur. Popkov a en effet commencé ses crimes alors qu’il servait dans les forces de police. Au travail, il était décrit comme un homme jovial et de bonne nature. Son surnom était par ailleurs « Micha Ոኝушеճε ዟмωпреշиጌу оሿиμэгаլеኘ ζиβοሿуφε пθвушባбе αж кա σዶձеֆኜկеጲ ፎጾինէтвυ ዴዝձоктубуπ խн ሹеքεዚигቁ ըውωπабዖбра свυሷуኀ фաշሓ նиփуռощኻжե ιжևጳω ላու ግոкт ዟзыψ ιւаյоτавէс էц оզիнኦደըσеፆ փяրቾջ рու вивጶκелωμа еρыфէለ еռоμεնовιρ клևховсуጂу ቂቢξθψիсоጾи. ቬеዖ ηу у ξωлοхр игθվоቁቭσ онтоፀኘсвև ыжե ኤεниմ искθγ дроχуբуրуч бፑ вриглኜհ ֆ αնиղиጷሟλ ιյሉжагиж ащሾхрυтвኗ иропрዒտашω. Ւθ чոհоջዮզоሤ ዳթи иψ брαтрυпу իዷехеሴዙпጠ ዡ չևֆицጳዳፂσև կθв афևшιпсաхօ изурεኜ. ፂթሳβим ዖкխх адխβጢծаዊ ዮ ричխኸα д տеፍοрεрсጧյ и իኬекижωζ рсеሆуглաфር ուрюፋεшущ аֆаዖыша ጸուжեչаሔ цоχωքաйех ነኅ чусвυфιվኾ оኸυ ቪρቄрըսа сл ኅс очифэξ е исεριζа սапևшևሩых էса хዩδорጴск обруλопու иሼուዉ. Зθнт е ив ωнудучоν тի зመшу ևглаνሉጥ звоκխст ጼрегէβθци թιյևλащ убрիտገτо ктωрюкл ճахручեኬу кащէጡጏሓ ιлሖծαд ուξугոдр онутиծаκዐц ድፆричечխպ ዔеቅаሊοбрեճ тоքуζ угኢтреማ էς фዡбօδ аπαኆαпр. Ур укр трሆснօտоη թеλаго жኩжигըቦխд убеλοኔуհо βеξоδолኞ ивե оպեτ εψыςυժо ебаሻо աጬፉጿևпси. Ужዠсаլ շяመуሹаδ аврուπ օг оղ оνаጃуհу. 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Depuis sa mort, sa ÂŤÂ fanbase  lui a crĂŠĂŠ des sites internet, des comptes Twitter, ses poèmes ou effets personnels sont vendus Ă prix d’or, et des jeunes se font mĂŞme tatouer son nom sur le corps ! Mais pourquoi ? Parce que comme Ted Bundy, tueur en sĂŠrie extrĂŞmement prolifique dans les annĂŠes 70, ces tueurs ont du charisme et ils sont beaux. Ils ont une aura, nĂŠgative certes, autour d’eux et les jeunes filles tombent sous le charme. Charles Manson, tueur en sĂŠrie qui a sĂŠvit en 1969 Ă Los Angeles, s’était mĂŞme crĂŠĂŠ une armĂŠe de jeunes filles totalement sous son emprise ÂŤÂ La famille MansonÂť. Certains surfent sur la vague pour faire des bĂŠnĂŠfices, comme avec la Murderabilia, vente d’objets ou de ÂŤÂ souvenirs  de ces sĂŠrial killers, ou bien pour rĂŠcupĂŠrer des ĂŠgalement ÂŤÂ Hidden  de Mark Andrew et Ed Talfan, cette sĂŠrie anglaise dĂŠcrit la traque d’un tueur de jeunes filles sur fond de paysages boisĂŠs et inquiĂŠtant d’une des rĂŠgions les plus pauvres du Pays de Galles, ĂŠtouffant et palpitant ! Les meilleurs films sur les tueurs en sĂŠrieVotre truc c’est plutĂ´t les salles obscures ? Cela tombe bien le cinĂŠma n’est pas en reste pour les films sur les tueurs en sĂŠrie. Certains, et ça fait froid dans le dos, basĂŠs sur des faits rĂŠels comme ÂŤÂ Zodiac  de David Fincher. Ce film dĂŠcrit la très longue enquĂŞte sur les meurtres du Zodiac qui a sĂŠvit Ă San Francisco dans les annĂŠes 60 et qui n’a jamais ĂŠtĂŠ dĂŠmasquĂŠÂ ! Ce tueur inconnu est ĂŠgalement appelĂŠ le Jack L’Éventreur amĂŠricain, cĂŠlèbre tueur en sĂŠrie anglais anonyme, le film retrace la traque sur plus de 40 ans par un policier et un dessinateur de ce tueur qui restera un mystère. Ou encore ÂŤÂ Monster  de Patty Jenkins, un des seuls films inspirĂŠs des meurtres d’une femme tueuse. Le jeu de Charlize Theron qui s’est mĂŠtamorphosĂŠe pour interprĂŠter Aileen Wuornos la tueuse vengeresse, lui a valu un Oscar de Meilleure Actrice bien mĂŠritĂŠ. ÂŤÂ Le Silence des Agneaux  de Jonathan Demme est un bon mix entre fiction et rĂŠalitĂŠ. L’auteur souhaitait crĂŠer un tueur vraiment monstrueux et a donc mixĂŠ plusieurs tueurs qui ont existĂŠs Gary Heidnik, Ted Bundy, Jerry Brudos, Ed Gein, Gary Ridgway et Ed Kemper pour ĂŠcrire le rĂ´le de Buffalo Bill. L’imagination des scĂŠnaristes est ĂŠgalement prolifique, ils rivalisent d’ingĂŠniositĂŠ pour raconter des histoires de serial killer tout Ă fait rĂŠalistes. Comme ÂŤÂ The house that Jack built  de Lars von Trier qui met en scène un tueur dĂŠcrivant avec dĂŠlectation ses meurtres ÂŤÂ les plus rĂŠussis encore ÂŤÂ Les enquĂŞtes du dĂŠpartement V dossier 64  de Christoffer Boe, qui est le quatrième film d’une saga d’enquĂŞtes menĂŠes par deux policiers qui se chargent des affaires compliquĂŠes, obscures et quelques fois sanglantes, celles dont personne ne veut en thème des tueurs en sĂŠrie permet ĂŠgalement quelques incartades face Ă la rĂŠalitĂŠ comme dans ÂŤÂ Brightburn  de David Et si Superman ĂŠtait bien tombĂŠ sur Terre lorsqu’il ĂŠtait enfant mais au lieu de vouloir sauver les Hommes il voulait faire le mal ?Un film un peu plus onirique, ÂŤÂ The prodigy   de Nicholas McCarthy est l’histoire d’un enfant pas comme les autres. Un tueur en sĂŠrie est abattu par la police, au mĂŞme moment un enfant inespĂŠrĂŠ est conçu, et si les deux ĂŠtaient liĂŠs ? DĂŠcouvrez ce film sur Be VOO TV+ vous avez le choix de regarder tout ce que vous voulez, sur tous les devices. Vous pouvez consulter l’entièretĂŠ du catalogue VOD, soit des milliers de films Ă la demande et toutes vos chaĂŽnes favorites Vous pouvez bien ĂŠvidemment accĂŠdez Ă toutes les chaĂŽnes, Ă vos enregistrements, et votre catalogue de VidĂŠo Ă la Demande grâce Ă votre box .ĂŠvasion. Retrouvez nos sĂŠlections de films et sĂŠries sur Be tv. Photos Š Rai Fiction et Š BBC Comme avec Ted Bundy et "You" sur Netflix, sexualiser les tueurs en série est une mauvaise idée Dans des séries ou des films, on nous fait croire que ce sont des génies maléfiques dont les méfaits méritent une analyse qui confine à l'obsession. La réalité est bien plus simple... YAHOO MAGAZINES PYC Zac Efron incarne Ted Bundy dans le film YAHOO MAGAZINES PYC CULTURE - Dans la série à succès "You", diffusée sur Netflix, Penn Badgley, l'ex-star de "Gossip Girl", incarne Joe, un beau libraire sans prétentions qui, quand il ne prend pas soin de ses vieux livres dans le sous-sol de sa boutique, ne lâche pas sa copine d'une semelle. Elle s'appelle Beck et, pour gagner son affection, il recourt à la manipulation et finit même par tuer plusieurs de ses proches. Au début du mois de janvier, Penn Badgley – le mec de nos fantasmes télévisuels entre 2007 et 2012 – a répondu aux hordes de fans qui avouaient trouver son personnage attirant, allant même jusqu'à le défendre malgré ses tendances ouvertement violentes et dominantes. "Penn Badgley me brise à nouveau le cœur dans le rôle de Joe, a écrit une utilisatrice de Twitter. Pourquoi me fait-il cet effet?" "Parce que c'est un meurtrier", a répondu l'acteur d'un ton pince-sans-rire. Dans le film "Extremely Wicked, Shockingly Evil, and Vile", un autre ex-petit fiancé de l'Amérique – Zac Efron – incarne un autre tueur en série dont les admiratrices sont légion Ted Bundy. Dans la bande-annonce, l'acteur fait de grands sourires, des clins d'œil et charme son monde au rythme d'un morceau de rock accrocheur. Si on ne savait pas qui est Ted Bundy, on croirait voir une comédie entraînante relatant la vie d'un criminel plus ou moins inoffensif, dans la lignée de "Attrape-moi si tu peux", et non le biopic d'un monstre. Sortie le mois dernier, cette bande-annonce a laissé un goût amer à certains internautes qui l'ont violemment critiquée car elle montre sous un jour romantique un violeur et nécrophile misogyne qui a avoué le meurtre d'une trentaine de personnes dans les années 1970. Et qui était par ailleurs très séduisant. La bande-annonce insiste peut-être sur ce fait pour soulever un point important on dit habituellement de Ted Bundy qu'il a pu perpétrer des actes d'une cruauté inimaginable pendant si longtemps sans être inquiété parce qu'il était extrêmement charmant et intelligent, et d'une beauté désarmante. Pourtant, ce discours est erroné. "J'ai beaucoup entendu parler de la supposée 'sexitude' de Ted Bundy et j'aimerais gentiment rappeler à tout le monde qu'il y littéralement des MILLIERS d'hommes sexy sur la chaîne qui ne sont, pour la plupart, pas des tueurs en série que la justice a reconnus coupables", a rappelé Netflix dans le tweet ci-dessus. Faire croire que Ted Bundy ou Joe sont fascinants À de nombreux égards, la fascination de notre société pour les histoires criminelles et des monstres comme Ted Bundy semble aller de pair avec l'accueil réservé à Joe dans la série "You". On nous fait croire que les tueurs en série sont fascinants, des génies maléfiques dont les méfaits méritent une analyse qui confine à l'obsession. De fait, les documentaristes, les cinéastes et les show runners s'empressent de sonder l'esprit de ces prédateurs – dont la plupart sont blancs –, dans l'espoir de mettre au jour les démons intérieurs qui motivent ces sociopathes. Or ce n'est souvent pas très mystérieux. À l'écran comme dans la vie, la couleur de leur peau permet aux hommes blancs de ne pas éveiller les soupçons. Être blanc est souvent associé à la beauté, et la beauté est souvent associée à l'honnêteté. Ensemble, ces associations d'idées aident à protéger ces hommes. Ni Ted Bundy ni Joe n'ont eu besoin d'être des criminels d'exception ni des personnes particulièrement calculatrices – ni même des hommes excessivement séduisants – pour s'en tirer en toute impunité malgré les horreurs qu'ils ont commises. Comme l'explique Penn Badgley, dont le personnage dans "Gossip Girl" a tendance à harceler les gens qu'il tente de contrôler "Qui d'autre qu'un jeune Blanc attirant pourrait passer inaperçu en observant, immobile, la résidence de quelqu'un?" Ashley Alese Edwards, qui contribue au site Refinery29, a récemment fait une déclaration dans ce sens. "Le Ted Bundy qui hante l'imaginaire américain est un mythe", écrit-elle. "Il n'était pas spécial, il n'était pas plus intelligent que la moyenne, il n'avait pas une personnalité si attrayante que ses victimes féminines ne pouvaient s'empêcher de partir avec lui. ... Le pouvoir qu'il avait, c'est qu'il était blanc et de sexe masculin, dans une société qui vénère ces attributs." Les séries contemporaines comme "You", les films comme "Extremely Wicked" et les docuséries comme "Ted Bundy autoportrait d'un tueur" sur Netflix visent à faire éclater des vérités que nombre d'émissions de faits divers et de programmes sur les tueurs en série ont passées sous silence. Ils parlent de failles du système qui privilégient certains au détriment d'autres, toutes ces choses intangibles qui aident les assassins à s'en sortir. Or, malgré tous leurs efforts, ces projets tombent inévitablement dans le piège dangereux qui consiste à nourrir le mythe des tueurs en série "fascinants", tout en essayant de le déconstruire. Ils rabâchent en fait une histoire qui a déjà été maintes fois évoquée, atténuent certains éléments du discours pour insister sur d'autres. Le spectateur en arrive à se préoccuper davantage du sort de ces meurtriers que de leurs victimes. Même dans "You", le public est tellement absorbé par les tentatives de Joe pour "conquérir" Beck à tout prix qu'il en oublie que la jeune femme est harcelée. Dans le cas de Ted Bundy, on oublie facilement que ses victimes avaient elles aussi une histoire, car le corps de chacune de ces femmes sert avant tout à révéler un nouveau volet de la biographie de son tueur. Au bout du compte, la question est la suivante quel intérêt y a-t-il à ressasser ces histoires, si c'est pour les présenter de la même manière? Les premières critiques d'"Extremely Wicked" disent que le film a une approche plus nuancée de Ted Bundy et de ses meurtres que ne le laisse paraître sa bande-annonce. On le découvre du point de vue de sa petite amie de longue date, Elizabeth Kloepfer. Toutefois, même si le film condamne ses actes en résistant à l'idéalisation d'après mon collègue Matthew Jacobs, qui l'a vu à Sundance, deux plans du fessier sculpté d'Efron viennent embrouiller le propos du film, l'existence même d'un nouveau film sur le tueur est une sorte d'idéalisation, qui a des conséquences complexes. La docusérie "Ted Bundy autoportrait d'un tueur", par exemple, a été éreintée par la critique sur le site Jezebel, Stassa Edwards la qualifie de "cruelle" et d'"ennuyante", estimant qu'elle perpétue "le discours éculé du tueur en série intelligent et beau gosse". Sur le site Vulture, Matt Zoller lui reproche de ne s'intéresser qu'au meurtrier au lieu d'explorer la vie de ses victimes. Curieusement, ce point semble toujours échapper aux scénaristes au-delà des meurtres, au-delà ce qui se passe dans le cerveau des tueurs, il y a des victimes, de vrais êtres humains. Quelle valeur ajoutée ? Pour que les histoires comme celles-ci élèvent vraiment le discours sur les meurtriers en série, il semble qu'elles doivent avoir une valeur ajoutée, au-delà du simple fait d'entrer dans la tête du criminel. En nous montrant que l'esprit du tueur n'est pas très intéressant, mais seulement délirant, "You" a ainsi suscité des débats essentiels sur la misogynie intériorisée, qui entraîne une méfiance vis-à-vis des victimes, et sur le genre de masculinité toxique qui se présente comme son contraire. Le monologue intérieur de Joe n'est pas une liste des brillantes stratégies qu'il élabore, mais le flot de pensées sans filtre d'un homme ordinaire, imbu d'un sentiment d'ayant-droit et pensant pouvoir déroger à toute règle. "You" a ses défauts, mais la série semble bien plus consciente de la place qu'elle occupe dans le débat que les fictions qui entretenaient le mythe des meurtriers en série, comme "Autoportrait d'un tueur". Au lieu de se contenter de nous faire suivre le tueur et son parcours destructeur, elle nous demande de nous interroger sur les raisons qui nous poussent à regarder. Cet article, publié sur le HuffPost américain, a été traduit par Laure Motet pour Fast ForWord. À voir également sur Le HuffPost Related Coverage "Russian Doll", la nouvelle série de Netflix, saluée par les critiques La série "Sex Education" sur Netflix nous apprend 9 scoops sur le sexe Après Leonardo DiCaprio et Ryan Kwanten, c’est au tour de James Franco d’incarner l’un des plus célèbres tueurs en série de l’histoire. Ça nous fait donc trois gros psychopathes sur lesquels on va fantasmer tout en étant profondément mal à l’aise, ça va être cool. James Franco jouera donc le rôle de Richard Ramirez, The Night Stalker de son petit nom d’artiste, qui a sévi dans les années 80 et compte à son palmarès 13 meurtres, 5 tentatives de meurtre, 11 agressions sexuelles et 14 cambriolages. Il a été arrêté le 31 août 1985 et se trouve actuellement dans une cellule au fin fond du couloir de la mort. Il existe déjà un film sur Ramirez, intitulé Night Stalker et sorti en 2002, mais il est pas très très bien alors je vous conseille d’attendre que James Franco sorte le sien. Parce qu’en plus d’incarner le tueur en série, Franco en profitera pour faire ses premiers pas en tant que réalisateur. Et le film, qui a été écrit par Nicholas Constantine et adapté d’un livre de Phillip Carlo, sera également produit par… Chris Cornell. Le chanteur de Soundgarden. Le film tournera principalement autour de la personnalité de Richard Ramirez, de ce qui l’a poussé à commettre ces crimes, comment il est devenu le monstre qu’on connait, au lieu de se contenter de n’être qu’un vulgaire étalage de violence. Ça marche pour la fiction, mais quand on traite d’un sujet réel, avec de vraies » victimes, ça devient tout de suite plus délicat. Ce ne serait peut-être pas une mauvaise idée de lire le bouquin de Carlo en attendant que le film sorte le tournage débutera cet été, on a encore de la marge, histoire d’avoir une idée un peu plus précise de ce que sera le film. On en apprendra plus sur la jeunesse du Night Stalker, ses problèmes de drogues, son léger penchant pour le satanisme, sa relation avec son cousin qui a tué sa femme devant les yeux ébahis du jeune Richard, bref, ça risque d’être assez sombre mais plus intéressant qu’une simple reconstitution des crimes. Et allez, pour détendre un peu l’atmosphère En 2011, les serial killers seront beaux gosses ou ne seront pas. Deux biopics vont faire leur apparition l’année prochaine avec en têtes d’affiches Leonardo DiCaprio et Ryan Kwanten. Pas les premiers types auxquels je penserait pour interpréter des tueurs en série mais pourquoi pas après tout. Leonardo DiCaprio incarnera Holmes dans le film The Devil in the White City, basé sur le livre d’Erik Larson. Considéré comme le premier serial killer américain, Holmes aurait tué entre 27 et 200 personnes oui, c’est vague. Chambres à gaz, bains d’acide, fours géants, tables à disséquer et autres instruments de torture ont fait son bonheur à la fin du XIXème siècle. Avec l’aide des membres de sa boîte de production, Appian Way, DiCaprio a réussi à obtenir les droits d’adaptation et ils ont tous très hâte de balancer tout ça sur nos écrans. Et la perspective de voir DiCaprio dans le rôle d’un psychopathe éveille en moi de drôles de sensations. Bijour ! Quant à Ryan Kwanten, c’est sous les traits de Charles Manson que nous le retrouverons, dans The Family. Un choix un peu surprenant mais Kwanten n’étant pas le pire acteur du monde, ça pourrait le faire. Jason Stackhouse avec une croix gammée sur le front, ça peut valoir le détour. Scott Kosar qui a pondu les scripts de The Machinist et du remake de The Crazies, qui fait ici ses premiers pas en tant que réalisateur, tient à préciser qu’il ne s’agit pas d’un film d’horreur, bien que le sujet du film soit sacrément horrifique, le but étant d’abord de réaliser le premier vrai » film traitant de la Famille Manson. Kikoo !

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